Diversifier l'offre des écoles de ski en montagne avec le ski raquette SNOOC

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4 bonnes raisons de proposer le Snooc en février

1/ Une augmentation du chiffre d’affaire et de la marge

Le directeur de l’ESF des Saisies, nous fait un rapide calcul dès mi janvier 2021.

“Avec un investissement dans un matériel qui convient à tout le monde et un prix de location accessible à la demi-journée, le matériel devrait être rentabilisé en 13 jours lissés sur la saison!

Sur Noël, nous avons fait 15 sorties de 2h30. Au rythme où ça va, le matériel sera amorti dès la première semaine de février.

Le point extrêmement positif est qu’une fois amorti, les sorties suivantes vont dégager une marge supplémentaire par rapport à une sortie sans équipement (pour 6 personnes), une bonne nouvelle pour couvrir nos charges fixes.”

2/ Une gestion facile et optimisée

Une seule taille de matériel pour tous, de 9 à 77 ans. Les fixations s’adaptent sur les chaussures d’après-ski de toutes tailles.

Ce qui permet d’avoir une gestion très simple du matériel: un équipement = un client.

Le stockage est simple, 12 sacs à dos avec le matériel se rangent dans des caisses qui s’empilent pour une emprise au sol très faible (0,5 m²).

3/ Une situation particulièrement adapté

La situation actuelle facilite le lancement d’activités nouvelles et favorise l’adhésion des vacanciers. Ce qui permet de recruter une nouvelle clientèle récurrente pour les années à venir.

Christophe, directeur de l’ESF de Morillon nous raconte le démarrage du SNOOC:

“Les moniteurs ont été formés le 27 décembre. Le 28 nous avions des photos de la sortie affichées au local de l’école et notre première réservation de groupe pour le 30.

Le démarrage a été très rapide et nous a permis de faire sortir 1 à 2 moniteurs par jour du 30 décembre au 3 janvier avec des groupes d’en moyenne 7 personnes. Le Snooc dégage un chiffre d'affaires intéressant. Concrètement, l'achat du matériel par l'ESF me paraît judicieux.”


Enfin: “Pour février, c’est la solution pour conserver nos clients en proposant une activité de substitution aux cours de ski que nous ne pourrons pas assurer.”


4/ Une large clientèle

Selon l’étude de la DGE de 2018, la luge est la deuxième activité de loisir en hiver pratiquée après la glisse debout (toute activité confondue:ski, snowboard et ski de fond). En particulier auprès des adultes.
47 pourcent des personnes ayant séjourné en montagne entre 2015 et 2018 on pratiqué l'activité luge contre 59 pourcent on pratiquer le ski, le snowboard ou le ski de fond

Jean Charles Poirot, moniteur de l’ESF de Chamonix constate: “la grande diversité des clientèles accueillies, les familles bien sûr, les skieurs, mais également des non skieurs et des personnes ayant des difficultés pour skier.
Et de conclure: “Avec le Snooc j’ai pu travailler toutes les vacances de Noël, et sans le Snooc, je serais resté à la maison. Et puis on a de bonnes sensations et ça fait du bien de voir les clients avec le sourire.”

“A l’ESF de Morillon”, précise Christophe, “certains clients sont venus deux fois dans la même semaine.”

SUITE À CETTE PREMIÈRE SAISON DE SNOOC DANS UN CONTEXTE COMPLEXE, les directeurs d'école de ski témoignent.

Pierre Prieur (ESF les Saisies):
“Bien sûr que nous allons retrouver nos clients en ski ! et même encore plus avide de ski que jamais. Mais nos clients ont découvert aussi d’autres activités qui leur plaisent, ça aura forcément un impact. Une partie de nos clients vont vouloir renouveler ou rechercher d’autres expériences. Même si c’est à la marge, c’est notre rôle de répondre à leur demande pour les accompagner en sécurité à découvrir la montagne. L’équipe a été bluffée par l’unanimité et la qualité des retours client en SNOOC, malgré la diversité de la clientèle. Le matériel acquis début décembre était amorti mi février. Quand on sait que la luge est la deuxième activité pratiquée en montagne l’hiver, le potentiel est flagrant.”

Christophe AVOCAT GROS (ESF Morillon):
“Le bilan de cette nouvelle activité est très positif en termes de satisfaction clients, très pratique pour l'ESF cette saison et facile à proposer puisque l'on mélange les skieurs et les non skieurs avec une tranche d'âges très large. Le côté ludique de cette pratique pourrait fidéliser la clientèle en la proposant en complément de nos activités habituelles et voir les accompagner progressivement vers le ski !”

Stephane JARNIAC (Upscale Expèrience Val d’Isère):
“Le constat est pour moi sans appel. Mes clients sont ravis puisque le parcours client est extrêmement simple et l'expérience offre 100% de satisfaction. Je suis autonome pour proposer de la randonnée avec un matériel facile à gérer avec une taille unique pour tous. Enfin, comme je suis indépendant, la rentabilité est supérieure à un engagement ski. What else…!”groupe Upscale expérience en luge Snooc

Jean Charles POIROT (ESF Chamonix)
“60% de mes clients étaient non-skieurs avec un taux de satisfaction de 100%. Je ne connais pas d’autre activité qui me permette d’amener cette clientèle à découvrir la glisse en montagne. Je suis certain d’en revoir une grande majorité l’année prochaine pour leur faire découvrir d’autres itinéraires…”

Eric GILLIO-TOS (ESF Serre Chevalier)
“La situation s’y prêtait, on a fait un test...et les moniteurs ont totalement adopté l’activité! Le retour des moniteurs et des clients est excellent. Il y a un vrai potentiel de développement et notre ESF à une vraie valeur ajoutée dans l’enseignement et l’encadrement dans des espaces naturels.”

Il est probable que les clients reviennent majoritairement au ski l'hiver 2021-22.

Il est possible que cette période devienne un mauvais souvenir qui s'oublie rapidement et l'effort s'effritera devant un retour à la normal et les priorités quotidiennes qui ne manqueront pas de se présenter à chacun.

Il sera interressant de voir si les écoles continuent de communiquer et promouvoir cette activité en ayant conscience de conserver et faire monter en puissance une bouée de secours pour des lendemains incertains .

d'autant plus que tout comme le ski et le snowboard, le SNOOC participe à terme, à alimenter un écosystème global en ayant un impact sur:

- la vente de forfaits pour les remontées mécaniques,

- la locations de matériel pour les magasins de sport

- l'animation de la station en partenariat avec l'office de tourisme

- la préservation de métiers touchés durement par les aléas climatiques

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