Résilience et diversification des stations de ski en montagne

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Augmenter la résilience des stations de ski…En diversifiant l’offre touristique en hiver.

Dans cet article, nous allons lister les menaces en titre de paragraphe et développer dans chaque paragraphe l'opportunité corespondante.

Vieillissement de la population qui entraîne une perte de skieurs sur les pistes.

20% des utilisateurs de SNOOC ont plus de 45 ans.
Age des pratiquants de SNOOC sur un rack
Le SNOOC est une solution pour les personnes qui souhaitent profiter des plaisirs de la glisse malgrès leurs problèmes de genoux.
 https://snooc.ski/blogs/luge-snooc/arthrose-pratiquer-le-ski-ski-de-fond

Diminution de la durée du forfait moyen

Le Snooc permet d’offrir une expérience supplémentaire à partager en tribu sur les pistes et de conserver la clientèle de skieur sur les remontées mécaniques pour une demi journée ou une journée supplémentaire dans le séjour.

Diminution des classes de neige

Une fois adulte, un risque perçu important de l’activité ski freine le recrutement de nouveau pratiquants.

L’activité SNOOC, après une première utilisation, est perçue comme plus sécurisante que la luge pour 75% des répondants. (questionnaire réalisé par Méribel Alpina)

22% des utilisateurs de SNOOC sont non-skieurs. Avec une communication adéquate le nombre de non-skieurs utilisant les remontées mécaniques pourrait fortement progresser.

pourcentage de non skieurs qui découvrent le Snooc

Le parcours client exigeant et le temps d’apprentissage pour découvrir le ski sont de réels freins à la découverte.

Le SNOOC offre un accès économique et immédiat à une activité de glisse avec un parcours client de moins de 5mn.

Il offre également une expérience ludique, sécurisante et addictive en quelques minutes.

Dès la première expérience, la qualité du bouche à oreille pour promouvoir l’accès à la glisse auprès des non skieurs est remarquable.

Viralité du SNOOC

Il suffit d’un animateur quelques heures par jour pour démultiplier la transformation de non-skieurs en utilisateur des remontées mécaniques.

Tensions sur l'énergie qui augmente le coût des transports et fragilise le recrutement de clientèle éloignées.

Le SNOOC se concentre sur les personnes présentes en station, en particulier les 15% à 50% des visiteurs non-skieurs (en fonction des territoires).

Une population infiniment plus facile et économique à transformer en utilisateur des remontées mécaniques que d’aller les chercher en dehors des frontières.

Il faut saluer le faible impact des émissions de gaz à effet de serre de cette stratégie qui optimise l’existant!

Augmentation des aléas (sanitaires, climatiques,...) et de l’incertitude des périodes d’enneigement suffisante

Le SNOOC permet de pallier à des déficits ponctuels de neige et de proposer une activité touristique sur des périodes de faible enneigement.

Il peut être utilisé sur un téléski en après-ski pour élargir l’offre d’activité dans des périodes d’enneigement plus limité comme à Gréolières les neiges durant l’hiver 2022-23.

En cas d'enneigement déficitaire sur le bas de station, Le SNOOC peut fonctionner comme une activité complémentaire. L’activité se fait alors au sommet du téléporté sous forme ludique (contest,...) pour ensuite redescendre en téléporté une fois l’activité terminée..

Il fonctionne également sur des remontées mécaniques ou l’enneigement n’est que partiel. Chaussé d’après ski, l’utilisateur peut facilement parcourir quelques mètres identifiés en marchant son SNOOC à la main pour rejoindre les parties enneigées dans une descente.

Enfin, le SNOOC a permis à Morillon de conserver une activité pendant la crise du COVID.

L’image du ski bousculée par l’évolution des préoccupations de la société civile

Le SNOOC est inclusif, il facilite l’accès à la glisse tant techniquement que financièrement pour des personnes en situation de handicap. Un outil pour les stations qui souhaitent se positionner sur une stratégie inclusive avant les prochains jeux olympiques.

Augmentation des oppositions aux projets de nouvelles infrastructures.

Le SNOOC ne demande aucune infrastructure supplémentaire, aucun investissement lourd. Il s’adapte aux équipements existants. L’investissement reste particulièrement faible pour une activité scalable avec les infrastructures existantes.

Mobile, la mise en place de l’activité SNOOC ne présente aucune emprise au sol supplémentaire.

Les remarques courantes

Le SNOOC reste dépendant de la neige.

Oui, le snooc est dépendant de la neige. C’est une activité de transition qui permet de conserver une activité touristique à faible coût et plus résilients face aux aléas.

Sur des événements météorologiques exceptionnels, des années moins favorables, il permet de conserver une attractivité pour les vacanciers et d’accompagner le changement.

Nous n’avons pas de demande pour ce type d’activité / elle ne décolle pas.

Soyons sérieux, si il y a de la demande en ski aujourd’hui ce n’est pas une opération du saint esprit, ce sont le milliards injectés depuis 100 ans dans la promotion du ski, le marketing, la création du besoin.
C’est à la station de promouvoir et de créer le désir chez son visiteur pour préparer son futur. C’est quelque chose qui se planifie à long terme.

Précision:
Ce n’est pas après 1 an de mise en place et un peu de communication que les visiteurs vont se tourner vers de nouvelles activités. Aucune activité n’a percée en 3 ans!! Les sports actuels tels que le ski, le snowboard, le VTT, la raquette ont connu une phase de développement progressif d’environ 15 à 20 ans. Il est temps de s’atteler à créer la demande pour anticiper et être prêt demain.

C’est aux fabricants de matériel de convaincre les vacanciers.

Les activités créés par des passionnés sont le reflet d’un désir ou envies non-exprimées d’un public qui se matérialise chez une personne suffisamment motivée pour y consacrer une partie de sa vie et lui donner naissance. Les moyens financiers sont souvent limités.

Toutes ces inventions sont des outils au service des territoires de montagne qui s’en saisissent… ou pas! Peu de projets on une chance de survie sans un appuie des territoires concernés. Et quand on parle d’appuis, ce n’est pas juste d’autoriser puis de laisser faire pour voir ! C’est un appuie politique et financier qui est necessaire.

Comme pour la bio-diversité, chaque projet mort est une perte pour la diversité d’offre touristique des territoires.

C’est risqué

Où est le risque? l’investissement est particulièrement faible, s’adresse à une cible extrêmement large ne demande aucune infrastructure lourde et offre une activité résiliente.

Est-ce un expérience unique ? vont-ils en refaire?

La moitié des personnes ayant testé sont tentés d'acheter leur propre matériel pour continuer de pratiquer.

Implication des nouveaux testeurs

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